Bernadette Malgorn | Le blog personnel

Apposition de la plaque Philippe Séguin dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale

Bernadette Malgorn et les enfants de Philippe Séguin Catherine et Pierre et sa petite-fille Héloïse

Ce mercredi 20 juin 2018, à l’initiative du président de l’Assemblée nationale, François de Rugy, et en présence de plusieurs de ses prédécesseurs, Jean-Louis Debré, Claude Bartolone, Patrick Ollier, des plaques ont été apposées dans l’hémicycle aux fauteuils de deux anciens présidents de l’Assemblée, Edgar Faure et Philippe Séguin.

Bernadette Malgorn qui dirigea le cabinet de Philippe Séguin à l’Hôtel de Lassay de 1993 à 1996 était présente à cette cérémonie aux côtés de Michel Heinrich, maire d’Epinal, qui succéda aussi à Philippe Séguin comme député de la première circonscription des Vosges et Stéphane Viry, actuel député de la circonscription.

Aux côtés aussi de deux des enfants de Philippe Séguin, Catherine et Pierre, dont la fille Héloïse dévoila la plaque.

 

 

 

 

 

A cette occasion, relisons quelques réflexions de Philippe Séguin sur le rôle du Parlement, « cœur battant de la démocratie. »

Séguin« Quel peut être l’avenir du parlementarisme au XXIème siècle ?

Si l’existence d’un parlement ne garantit pas la démocratie, il n’est pas de démocratie sans parlement. Et la démocratie est d’autant plus réelle et vivante que le parlement est libre et actif. Une démocratie suppose l’existence d’une instance où l’on débatte librement des options proposées à la collectivité, où l’on se donne les moyens de contrôler l’action de l’exécutif, où l’on pose les grands principes sur lesquels s’organise la vie en commun.

La démocratie n’est pas tant un système politique dans lequel « le pouvoir arrête le pouvoir », qu’un système politique dans lequel la toute-puissance de la volonté générale est bornée par le pluralisme, la liberté d’expression et de pensée, l’égalité et le droit de propriété. Car il ne suffit pas d’instaurer le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple, ni d’organiser des contre-pouvoirs institutionnels pour bâtir une démocratie.

En vérité, il n’y a pas de démocratie réelle sans culture démocratique, sans l’attachement largement partagé à des principes inviolables et sacrés qui garantissent le respect d’une certaine idée de l’homme. »

 

Relire également  l’article du 16 janvier 2015 : “Bernadette Malgorn entretient  la mémoire de Philippe Séguin”

Bernadette Malgorn avec Michel Heinrich, maire d’Epinal et Stéphane Viry député d’Epinal